Conduite à tenir vis-à-vis des chauves-souris malades ou mortes

Août, 2025

Rappel sur quoi faire de l’animal en cas de présence de chauve-souris malade ou morte, qu’il y ait eu contact ou non, pour le suivi de la rage chez ces animaux.

Vous puissiez les indiquer à vos patients et les affiches en salle de réponse. Il y a aussi la conduite à tenir en cas d’exposition que vous connaissez bien sûr ;

 

« Toute personne exposée à une chauve-souris doit être adressée à un centre antirabique rapidement (le jour même ou le lendemain si possible, hors weekend et jours fériés) afin d’évaluer l’indication à une prophylaxie post-exposition antirabique (vaccination et sérum antirabique).

Liste des centres antirabiques à jour sur le site : https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/consultations/centre-antirabique

 

Si la chauve-souris est toujours au domicile de la personne exposée :

  • Si la chauve-souris n’est pas blessée et qu’elle se trouve à l’intérieur du domicile, le plus efficace et le plus simple est de quitter la pièce et de laisser la fenêtre ouverte jusqu’à ce qu’elle parte d’elle-même
  • Si la chauve-souris est blessée ou malade,  la personne exposée peut se mettre en contact avec un spécialiste, notamment les Centres de soins faune sauvage (https://plan-actions-chiropteres.fr/agir-pour-leschauve-souris/sos-chauves-souris), ou encore les associations de protection des chauves-souris fédérées au sein de la SFEPM (https://www.sfepm.org/le-groupe-chiropteres-national.html)) ; si un contact direct avec la chauve-souris est indispensable, il est recommandé de porter des gants de protection suffisamment épais (gants en cuir ou de jardinage) ou à défaut d’utiliser un ustensile pour faire glisser délicatement l’individu dans une boite en carton (sans trou, type boîte de chaussures) et de la placer dans un endroit calme et sécurisé, à l’abri des prédateurs
  • Si la chauve-souris est morte, la conserver dans une boite (utiliser des gants épais pour la manipuler, gants en cuir ou de jardinage, ou à défaut d’utiliser un ustensile pour faire glisser l’individu dans une boite). La personne exposée peut se mettre en contact avec un vétérinaire ou les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des personnes (DDPP) de son département pour organiser la collecte de l’animal et son envoi au Centre National de Référence de la Rage à l’Institut Pasteur pour analyse.